Célébrons les mères

Nos mères ont, depuis toujours, été la source d'inspiration de nombreux poèmes, chansons et films. Cette image romanesque de la mère idéale peut parfois jouer des tours…La réalité est souvent tout autre ! Je peux personnellement en attester.

Rien ne m'a préparée à devenir mère, il n'existe aucun manuel d'instructions. Mon seul modèle était ma propre mère. J'ai été chanceuse qu'elle se dévoue autant pour ses enfants : elle s'est occupée de nous avec amour, attention, humilité, générosité et fierté.

À la naissance de ma fille, j'ai ressenti un immense besoin de la protéger. Ce moment précis m'a transformée à jamais : il n'y avait rien de plus précieux au monde que cette petite boule d'amour. Instinct maternel ou transfert naturel des rôles ? Je n'en sais rien. Ce que je sais est qu'au fur et à mesure que mon enfant grandissait, ma confiance se développait aussi. Plus que tout, c'était son bonheur à elle qui me rendait heureuse. Lors de ma deuxième grossesse, je me demandais comment il serait possible de donner autant d'amour à un autre enfant. Lorsque mon fils est né, j'ai découvert que le cœur n'a pas de fond, que l'amour maternel est infini. J'ai eu la chance d'avoir deux enfants heureux et en pleine santé. J'avais enfin trouvé ma place, mon rôle à moi.

Avec la vie viennent les hauts et les bas. J'ai toujours placé mes enfants en haut de l'échelle des priorités, je les ai gardés au chaud et au centre de ma vie. J'espère qu'ils réaliseront un jour qu'ils ont toujours été ma raison d'être. Je prenais des décisions en fonction d'eux afin de leur offrir une stabilité et du bonheur au quotidien. Mais…personne n'est parfait. Au fil des ans, j'ai appris que l'amour inconditionnel pardonne et doit venir autant du parent que de l'enfant. Cet amour, ce lien si fort ne s'éteint heureusement pas à 18 ans. Il est là pour rester. Pour la vie.

Cette année, je compte planter une vivace en l'honneur de ce lien maternel. Tiens, j'aime bien les asters : le choix est fait. Ce sera elle.